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FCM 47 U 19 : Arlac au bout du bout…

En ce week-end de classico, les médias n’avaient d’yeux et d’intérêt que pour « l’affiche » de Ligue 1 entre l’Olympique de Marseille et le Paris Saint Germain, une rivalité qui date des années 1990, montée de toutes pièces par les dirigeants de l’époque, entretenue au fil des saisons avec son pesant d’anecdotes.

Et chez les espoirs marmandais, comme ailleurs, on retrouve des pro marseillais comme des pro parisiens, histoire de génération ou de transmission, quand le football déchaine les passions.

Alors que l’on soit fervent supporter du onze de la « tour Eiffel » ou « de la bonne mère » ou que l’on observe une légitime neutralité, nous allons vous déclinez la rencontre des U 19 en version « classico ».

Dans le rôle du favori, une formation de Mérignac Arlac, un club phare de la Ligue de Nouvelle Aquitaine en matière de formation. Et pour celles et ceux qui ont du mal à se faire une juste représentation du club des écureuils, Arlac , c’est 731 licenciés et une représentation au plus haut niveau régional dans l’ensemble des catégories jeunes. Le décor est planté.

On rajoutera juste au passage que l’équipe U 19 d’Arlac est la formation le plus prolifique du championnat de R1. Place donc à ce match du 3ème tour de la coupe Gambardella. Les travées du « stade vélodrome » de Michelon sont bien remplies avec des supporters des deux camps.

Fort heureusement pas de virus H1N1 et donc pas de match reporté comme en 2009 pour cette opposition.

On rassurera tout le monde, les deux clubs se respectent, les staffs s’apprécient donc pas d’amoniac dans les vestiaires avant le match et une demi heure d’attente comme ce jour du 16 Octobre 2005.

Passons donc directement au terrain avec une première combinaison sur coup franc d’Arlac mais la tentative passe à côté (3ème). Les marmandais ne s’en laissent pas compter et l’on va vite réagir avec un centre de Lucas Chenu mais Vaugrand parvient à s’interposer (8ème). Les deux formations tentent de prendre le dessus et si le tir de Baptiste Fouquart ne trouve pas le cadre (12ème), celui d’Arlac est stoppé par Dorian Chauteau (19ème).

Le FCM est là et c’est Jean Paul Antunes qui va obtenir un pénalty après avoir subi une faute à l’entrée de la surface. La faute est bien réelle et non contestée bien loin de ce fameux pénalty obtenu le 08 Novembre 1997 par Fabrizio Ravanelli, le renard argenté, auteur d’un plongeon sur un duel avec le défenseur parisien Eric Rabesandratana. Vaugrand est à la parade et détourne magistralement le tir de Yazid El Gueanoui (21ème). Dans la minute suivante, Arlac ouvre la marque avec un centre venu de la droite et une reprise au second poteau qui trouve le chemin des filets.

C’est ça le football en une petite minute le match a basculé.

Mais ce FCM a du caractère avec une réaction immédiate et une action initiée par Axel Labeau et Yazid El Guenaoui (24ème). Sur une corner de Théo Daumières, c’est ensuite Axel Labeau qui trouve la transversale (26ème). La réussite fuit les marmandais.

La tentative de Samuel Luciathe sur un travail de Yazid El Guenaoui ne trouvera pas le cadre (35ème).

On sera donc loi du match le plus prolifique du classico, un certain 07 Avril 1979 avec un 4-3 en faveur des joueurs de la capitale.

Vient le temps de la pause. Les jeunes espoirs marmandais regagnent en premier le terrain et sont prêts à donner le coup d’envoi mais voilà l’arbitre assistant descelle un trou dans le filet (peut être un sabotage à la pause). Comme quoi, il y a toujours une anecdote dans un « classico ».

Les espoirs marmandais démontrent de réelles intentions, jouent sans complexe et maîtrisent la rencontre.

Une maîtrise qui ne tarde pas à se matérialiser avec d’abord une tête de Yazid El Guenaoui sur un centre de Lucas Chenu qui passe de peu à côté (48ème). C’est encore Yazid El Guenaoui qui se montre à son avantage avec un bon coup franc mais Vaugrand s’interpose et réalise une nouvelle parade (55ème). A force de pousser, les marmandais vont justement être récompensés de leurs efforts après un travail de Jean Paul Antunes et sur un nouveau corner, le ballon est détourné par un défenseur au fond des filets (59ème). On est loin de ce but aérien de Basile Boli inscrit le 29 Mai 1993 mais c’est une juste récompense tant le FCM démontre de bonnes choses.

Le tir d’Hugo Puech (63ème), la tentative de reprise acrobatique de Jean Paul Antunes (64ème) ne tromperont pas la vigilance du portier girondin.

C’est un temps fort marmandais. On pourrait penser qu’à l’image des marseillais en Octobre 2016 auteurs de 0 tir dans la rencontre avec une organisation ultra défensive, les marmandais se contentent de défendre mais que nenni, le FCM ose, tente.

Arlac se procure une occasion comme pour rappeler sa position de favori (65ème).

Jean Paul Antunes omniprésent aux avants postes manque sa reprise sur un nouveau centre de Lucas Chenu (69ème). Dans les derniers instants, les deux formations sont encore au rendez vous et il faut la vigilance de Dorian Chauteau pour détourner du pied un tir visiteur (86ème). Au bout du bout, Alix Simon est servi par Corentin Labussière et son tir dans la surface trouve le poteau (92ème). Un symbole de cette rencontre avec ce manque de réussite. A la cruelle épreuve des tirs au but, Arlac s’impose 5 à 4 au bout du suspens face à de valeureux marmandais qui auront prouvé là leur volonté de bien jouer. Nous souhaitons à cette formation d’Arlac une bonne continuation pour cette compétition nationale.

L’équipe : Chauteau, Deltheil, Chenu, Lang, Labussière, El Guenaoui, Fouquart, Antunes, Luciathe, Simon, Singlande, Puech, Labeau, Daumières

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