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Championnat séniors R2 à Colayrac :

Colayrac A – FC Marmande 47 B : 0 – 3, Derby gagnant !!

Vous avez dit derby ?

Les puristes penseront au club anglais fondé en 1884 et basé dans la ville du même nom dont la mascotte, un bélier se prénomme Rammie. Le Derby County Football Club qui est désormais dirigé par Franck Lampard himself.

Mais que nenni, aucun rapport avec le club des Rams !

D’autres plus portés sur la mode opteront pour cette fameuse chaussure basse au laçage ouvert, un modèle de référence dans les chaussures de ville pour les hommes.

Nous opterons vous le comprendrez aisément pour un autre derby, celui qui trouve son origine en sport avec un terme du vocabulaire hippique anglophone. Il fait référence à Edward Stanley, douzième comte de Derby, qui crée en 1780 le Derby d'Epsom. Le terme devient synonyme de grande course hippique puis de grand événement sportif, comme un grand match de football depuis 1914. Alors ce premier derby de l’année opposé le Colayrac FC, le club banlieusard agenais qui connaît depuis maintenant plusieurs saisons une ascension dans la hiérarchie départementale au point d’être le club phare en séniors dans l’agenais devant les historiques SU Agen et Boé.

Un Colayrac FC qui n’en finit plus de surprendre et désormais installé en R2 au point d’avoir assuré son maintien avec aisance l’an dernier, mieux les « orange et bleu » ont joué les premiers rôles tout au long de la saison.

C’est donc à une soixante de kilomètres de Michelon que les jeunes réservistes marmandais avaient rendez vous pour ce premier derby, cette opposition que l’on utilise donc pour un match entre « voisins ».

Partons donc à la découverte de ce derby et de son vocabulaire footballistique.

Les travées du Stade Jean Pierre Séménadisse se remplissent peu à peu comme le vent se lève.

Le directeur du jeu plus communément appelé « arbitre » donne le coup d’envoi en faveur des jeunes marmandais qui se portent tout de suite dans le camp adverse. Une première offensive puis une deuxième et Ryade Chaibi subit le premier impact de ce « classico » après avoir « cassé les reins » de son vis-à-vis.

Le référé est contraint de sortir la première « biscotte » devant ce geste et accorde logiquement un premier « coup franc ». Louis Desbourdieux est à la baguette et la trajectoire du ballon est mal appréciée par Mignot, le milieu défensif local qui expédie le ballon au fond des filets sur ce « coup de pied arrêté ». La pendule annonce la 6ème minute de jeu et la grosse faute locale est tout de suite sanctionnée par ce but, une forme de logique. Un « auto-goal » selon le jargon.

Le jeu se déroule dans le camp des banlieusards agenais et sur un mouvement collectif après une bonne « couverture de balle », Smael Benouahab se retrouve en position idéale pour frapper mais il est balancé dans la surface de réparation. Le VAR (Vidéo Assistance Referee), ce système d’assistance vidéo n’étant pas présent, inutile de contester l’arbitre qui a pris sa décision en son âme et conscience. Le jeu se poursuit et la défense de Colayrac parvient à se dégager. Sur un nouveau coup franc cette fois-ci mal négocié par le FCM, les locaux sont au « contre » et Ambit file défier Benjamin Ferrières mais son tir n’est pas cadré (28ème). Sur l’action suivante, après une « remontée de balle », Smael Benouahab fait un « crochet » mais Brannens le crochète en pleine « surface de réparation », ne laissant d’autre choix à l’arbitre central que de désigner le point de « pénalty ». Déjà averti, le joueur agenais s’en sort bien sur ce coup. Smaël Benouahab parvient à « scorer » et les réservistes marmandais doublent donc la mise peu avant la demi-heure de jeu.

La rencontre n’est pas d’un grand niveau comme c’est souvent le cas dans un « derby », et à défaut de faire des grandes envolées, les jeunes réservistes sont présents dans les débats.

Sur une nouvelle offensive, Tom Crosetta se joue de son garde du corps et délivre un centre que Georges Elolongue ne peut convertir, sa reprise fuit le cadre (38ème). Une action qui venait faire suite à un premier centre marmandais qui n’avait trouvé preneur dans la surface.

Juste avant la pause, c’est Ryade Chaibi qui n’est pas loin de surprendre Daulhac, son « coup franc » passe de peu à côtés des « cages » (43ème) mais le « portier » local n’a pas à s’employer.

Après la pause, Colayrac « fait le forcing » sans pour autant se procurer de situations favorables et ce sont même les partenaires de Théo Valade qui ont la plus belle opportunité de cette reprise avec un ballon de Louis Desbourdieux qui passe devant le but, Georges Elolongue se jette mais il ne peut reprendre « le cuir » (51ème ).

Juste avant l’heure de jeu, la défense des marmandais doit être remaniée. La formation de Colayrac se dit qu’elle va pouvoir faire « sauter le verrou », mais s’approcher des buts de Benjamin Ferrières n’est pas simple, les « tirs » sont donc des tentatives lointaines sur lesquelles le jeune gardien intervient sans difficulté.

La formation de Colayrac se retrouve à 10 pendant dix minutes avec un carton blanc venu sanctionner l’attitude du « défenseur latéral » local. Les minutes défilent, Amellal est toujours remuant et son tir cadré trouve Benjamin Ferrières (74ème). Les marmandais font « l’essuie-glace » et protège leur « arrière garde » comme une forteresse. Vient alors le temps des « contre –attaque » marmandaise avec ce bon mouvement rapide et collectif ponctué d’un « décalage » de Smael Benouahab pour JP Antunes qui se présente seul devant Daulhac mais le gardien est à la « parade » et sort vainqueur (75ème). On arrive donc dans le « money time » de ce derby. Pas « d’aile de pigeon » à se mettre sous la dent, de « coup du sombrero » ou autre « petit pont », le match reste âpre et les marmandais entraient sur le terrain se mettent « au diapason » de leurs partenaires. A la 86ème, on croit bien au but sur un centre de Ryade Chaibi mais Smael Benouahab est surpris par les facéties du terrain et ne peut convertir cette opportunité. La pluie a fait son apparition depuis plusieurs minutes comme pour arroser le succès qui se dessine. Colayrac place un nouveau tir (92ème) sans réussite. Au bout du bout, JP Antunes, prend le meilleur sur les deux défenseurs centraux et vient crucifier le gardien local pour conforter la victoire marmandaise dans ce derby.

Sébastien Monglun

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